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Jeudi 16 Avril 2015

q L’AMOUR – LES FONDAMENTAUX (3)

« 36 Maître, quel est le plus grand commandement de la loi ? 37 Jésus lui répondit : Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton coeur, de toute ton âme, et de toute ta pensée. 38  C’est le premier et le plus grand commandement… » (Matthieu 22 : 36 – 38) 

IV) L’AMOUR DU PROCHAIN

Malgré tous les efforts de paix et d’harmonie, fussent-ils constants, consentis par quelques-uns au monde, l’humanité continue de vivre, aujourd’hui comme hier, et de manière impuissante, une véritable escalade de la haine et de la violence dont on peut aisément mesurer l’intensité en suivant, quotidiennement, les médias. Pratiquant sans vergogne, aujourd’hui comme hier, la loi du talion, les hommes s’appliquent, partout dans le monde, à rendre coup pour coup, terreur pour terreur, jusqu’à ce que le plus faible des protagonistes soit définitivement écrasé… Or, le second article de la Loi de l’Amour commande expressément d’aimer notre prochain comme nous-mêmes, ni plus, ni moins et cela, qu’il s’agisse d’un proche, d’un étranger, ou d’un ennemi.

Pour être authentique parce que correspondant exactement à l’idéal biblique, cet amour du prochain doit revêtir les trois caractéristiques suivantes :

A) IL DOIT ÊTRE UNIVERSEL

L’Éternel Dieu n’est, en effet, l’apanage de personne au monde ! Aucun individu, aucune famille, aucun clan, aucune ethnie, aucune tribu, aucune nation, aucune race ne peut se L’approprier. Il est le Créateur, et donc le Dieu de tous, car Sa Parole, qui est « la vérité », déclare formellement :

« 16  Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. » (Jean 3 : 16),

Ou bien :

« Quiconque croit en Lui ne sera point confus. » (Romains 10 : 11),

Ou encore :

« …Car la grâce de Dieu, source de salut pour tous les hommes, a été manifestée… » (Tite 2 : 11)

Au demeurant, la promesse de bénédiction éternelle faite à Abraham, le père des croyants du monde entier, concerne « toutes les nations de la terre », selon Genèse 12 : 1 – 3.

Si donc le Dieu Créateur se veut le Dieu de tout être humain, dans le temps et dans l’espace, l’amour du prochain, que tout chrétien authentique professe en Son Nom, ne peut et ne doit que s’étendre, indistinctement, à tous les individus du monde entier, indépendamment de leurs origines, de leurs races, de leurs cultures, de leurs religions, de leurs classes sociales, etc.

B) IL DOIT ÊTRE INTELLIGENT ET MORAL

L’amour que prône la Parole de Dieu à l’égard de notre prochain ne saurait se confondre, en rien, avec une sorte de sensiblerie superficielle et passagère, ou encore à une sorte d’impulsion instinctive irréfléchie. Il doit plutôt relever de la Raison, d’une part, et de la Conscience, d’autre part, et donc se concevoir comme UN OBJECTIF MORAL À ATTEINDRE, COÛTE QUE COÛTE.

En effet, on a beau dire, ou faire, le tout premier besoin fondamental de tout homme au monde, qu’il soit un criminel ou un saint, c’est d’abord, et avant tout, l’amour des autres à son égard. C’est l’absolue raison pour laquelle l’amour du prochain se pose, de la part du dieu tout-puissant, comme un devoir moral absolu auquel nul ne doit déroger, de quelque manière que ce soit.

C) IL DOIT ÊTRE CONCRET

Pour des raisons objectives de crédibilité, en effet, l’Amour du Prochain doit dépasser le domaine du rêve doucereux, de l’enthousiasme sans lendemain, du discours brillant mais franchement stérile, pour s’affirmer, absolument, dans le domaine des faits. Alors seulement il sera d’une utilité certaine et concrète pour ceux qui en ont besoin, c’est-à-dire, ceux qu’il plaira à Dieu de mettre sur notre chemin, en Son temps, d’où les recommandations bibliques suivantes :

« 27 Quand tu le peux, ne refuse pas de faire du bien à une personne qui en a besoin. 28  Si tu as ce qu’il faut aujourd’hui, ne dis pas à ton prochain : « Va–t’en ! Je te donnerai quelque chose demain. » (Proverbes 3 : 27 – 28),

Ou encore :

« 16 Aimer, qu’est–ce que c’est ? Maintenant, nous le savons : Jésus a donné sa vie pour nous. Donc, nous aussi, nous devons donner notre vie pour nos frères et nos sœurs. 17  Voici un exemple : quelqu’un est riche. Il voit un frère ou une sœur qui est dans le besoin et il ferme son coeur. Est–ce qu’on peut dire qu’il aime Dieu ? 18  Mes enfants, n’aimons pas avec des paroles et avec de beaux discours, mais avec des actes. Ces actes montrent que notre amour est vrai. » (1 Jean 3 : 16 – 18)

Ainsi donc, aimer notre prochain, c’est rechercher, résolument, son bonheur à lui, de toutes nos forces, de tout notre cœur, et de toute notre intelligence et cela, dans deux directions précises, selon les Écritures : dans la société en général, d’une part, et dans l’Église de Christ, de l’autre.

(À suivre)

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