Très chère Tartine : bonsoir !

Avant toute chose, s'il te plaît : appelle-moi "frère", tout simplement ! je ne suis "pasteur" que quand je dirige le culte ou quand je suis en écoute auprès de l'église ; après, je suis tout simplement "Céphas", que tu peux appeler, sans gêne : "frère", hein ? ? ? Merrrrrrci ! (rire !)

Bien-aimée,

Pour que ton Dieu, notre Dieu, te délivre effectivement de ta crainte, Il a besoin de ton aide personnelle, de ta collaboration, tout comme un bébé doit ouvrir la bouche pour ingurgiter le pot que maman veut lui donner ; s'il refuse d'ouvrir la bouche, jamais il ne mangera le pot si gracieusement offert par maman.

Quand donc tu auras fini de Le prier de t'en débarrasser, sache qu'Il va, dans le temps qui est devant toi, te faire vivre de ces situations où tu dois apprendre à Lui faire confiance et de chasser vertement la peur de ton esprit. Une fois, c'est dur. Deux fois, tu commences à respirer. Trois fois, quatre fois, tu vas te sentir victorieuse de la peur ! Par la suite, c'est la peur qui aura peur de s'approcher de toi, car tu l'as vaincue, par le secours tout-puissant de ton Dieu, qui t'a associé à ton propre succès ! Tant que tu ne CHOISIS PAS de passer par cette expérience, tu peux prier du matin au soir et du soir au matin, rien n'y fera.

Il en est d'ailleurs de même pour le salut, n'est-ce pas ? Christ en a créé les conditions au prix de Sa vie. À chacun de saisir Sa main tendue pour passer dans Son camp et être par conséquent sauvé. Tant que tu n'en prends pas la décision personnelle, jamais tu ne le seras et pourtant, la porte t'est gracieusement ouverte !

Dernière illustration : on t'offre gracieusement un billet d'avion ; tant que tu ne fais pas ta valise pour aller à l'aéroport, jamais tu n'arriveras à ton lieu de destination et pourtant, tu as le billet, valide, en main !

Suis fidèlement le Seigneur dans le tunnel où Il veut te conduire : tu en sortiras "vivante", premièrement, puis ragaillardie car, ouf ! la crainte du noir a été vaincue !

Courage donc ! Compte : un, deux et trois, et saute ! Ton Dieu est avec toi, qu'il y ait une bonne nouvelle, ou non. En plus, ton corps est le Temple du Saint Esprit, et tu ne veux pas en prendre soin ! Dieu a-t-Il donc eu tort de t'avoir aimée au point de venir habiter dans ton corps, si faible ? Qui n'a pas un corps faible ? La puissance de Dieu ne s'accomplit-elle pas dans la faiblesse ?

Je prie, et attends de toi la très bonne nouvelle que, ça y est, tu as fait ce qu'il fallait pour ton corps.

Que le Seigneur soit avec toi.

Fraternelles salutations, en Christ.

Trop content de ta décision responsable, à la gloire du Seigneur Dieu, surtout !

Je dis : "Amen !", et je prie que tu mettes cette décision en pratique en sachant que, quel que soit le résultat, ton Dieu veille !

Bonne journée, et que le Seigneur te bénisse !

Et merci pour le progrès : "frère Céphas" au lieu de : "pasteur Céphas..." ! ! !