* HYMNE DU SITE : www.youtube.com/watch?v=c3Bqxtq3QEo 

Lundi 1^er Juin 2015

* COMMENTAIRE

Dans l’article du Lundi 25 Mai 2015 intitulé : « LA RÉALITÉ DU COMBAT PERMANENT ENTRE LES DEUX (2) NATURES DU CROYANT », j’avais, dans mon résumé, posé la question de réflexion suivante : « Est-ce un combat perdu d’avance au profit de notre « vieille nature » ?

Le frère Geogui, dans son commentaire, a souhaité que j’apporte des éléments de réponse à cette question (cf. son propre commentaire à la fin de l’article ci-dessus mentionné).

Ma réponse, fondée sur les Écritures, est la suivante :

1) OUI : CE COMBAT ENTRE LA CHAIR ET L’ESPRIT PEUT ÊTRE CONSIDÉRÉ COMME PERDU D’AVANCE POUR QUICONQUE N’EST PAS PERSPICACE DANS LA FOI QUI SAUVE, SELON QU’IL EST ÉCRIT :

« 20 En effet, si après s’être retirés des souillures du monde par la connaissance du Seigneur et Sauveur Jésus–Christ, ils s’y engagent de nouveau et sont vaincus par elles, leur dernière condition est pire que la première. 21  Car mieux valait, pour eux, n’avoir pas connu la voie de la justice, que de l’avoir connue et de se détourner du saint commandement qui leur avait été donné. 22 Il leur est arrivé ce que dit le proverbe véridique : Le chien est retourné à son vomissement, et la truie à peine lavée va se vautrer dans le bourbier. » (2 Pierre 2 : 20 – 22)

2) NON : IL N’EST PAS D’AVANCE PERDU ET, JAMAIS, NE LE SERA, POUR QUICONQUE SE LIVRE ENTIÈREMENT AUX MAINS TOUTES-PUISSANTES DU SEIGNEUR QUI, LUI, EST PARFAITEMENT CAPABLE DE CONDUIRE SA BREBIS, EN TOUTE SÛRETÉ SPIRITUELLE, JUSQU’EN ÉTERNITÉ :

* JEAN 10 : 27 – 30

« 27  Mes brebis entendent ma voix. Moi, je les connais, et elles me suivent. 28  Je leur donne la vie éternelle ; elles ne périront jamais, et personne ne les arrachera de ma main. 29  Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tous ; et personne ne peut les arracher de la main du Père. 30  Moi et le Père, nous sommes un. »

* PHILIPPIENS 2 : 12 – 13

« 12 Ainsi, mes bien–aimés, comme vous avez toujours obéi, mettez en oeuvre votre salut avec crainte et tremblement, non seulement comme en ma présence, mais bien plus encore maintenant que je suis absent ; 13  car c’est Dieu qui produit en vous le vouloir et le faire, selon son bon plaisir. »

Paul avait donc bien raison de reconnaître puis de clamer, haut et fort, face à sa faiblesse charnelle avérée, la même que la nôtre, d’ailleurs : « 24 Me voilà bien malheureux ! Qui va me libérer de ce corps qui me conduit vers la mort ? 25 Remercions Dieu par Jésus–Christ notre Seigneur !... »

Si donc nous nous confions entièrement à notre Dieu, Lui obéissant « au doigt et à l’œil », comme on dit, oui, c’est Lui, et uniquement Lui, qui produira en nous, en tant que de besoin, « le vouloir et le faire, selon son bon plaisir. »

Merci d’avance de vos libres contributions sur cette question des plus épineuses, je le reconnais.

C. MABADA-MABAYE

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